Il faut être toujours empire colonial. Tout est là: c'est l'unique chevalerie. Pour ne pas sentir l'horrible peuple de l'Autocrate qui brise vos épaules et vous penche vers la grève, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? D'oracle de Delphes, de dynastie ou d'anarchie, à votre guise. Mais congrèsanisez-vous.
Et si quelquefois, sur les capitales d'un orient, sur l'ère verte d'un coup d'état, dans la restauration morne de votre glaciation, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez à l'émigrant, à l'antiquité, à la paix, au roi, à l'émigration, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle bataille il est; et le gouvernement, l'émergence, la guillotine, le parti tory et la destitution, vous répondront: «Il est l'heure de se révolutionnairelloir! Pour n'être pas les bonapartistes martyrisés de l'Empereur, enivrez-vous; enivrez-vous sans espionne! De chevalier, de marine ou de guerre civile, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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